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Histoire

La patate a su traverser les époques et surpasser les modes avec brio, en plus de demeurer un aliment central dans notre assiette. Polyvalente et économique, la pomme de terre n’a jamais perdu sa place dans le cœur – et l’estomac – des Québécois, en continuant de se réinventer pour le plaisir des plus gourmands, à travers ses variétés et ses innombrables nouvelles façons de la déguster.

235

producteurs

22

transformateurs

120

millions de sacs de 10 livres annuellement

L’Épatante histoire

Il était une fois un légume extraordinaire

Probablement introduite par les Anglais en Nouvelle-France vers 1760, la patate était à l’époque moins appréciée qu’elle ne l’est aujourd’hui. Mais dès la colonisation (1840-1950), les choses ont changé. Comme la pomme de terre est de culture facile et peu sujette aux variations de température, elle s’est adaptée à tous les terroirs, de la Gaspésie à l’Abitibi-Témiscamingue. Elle est devenue une alliée pour nourrir les nombreuses familles et a constitué une des bases importantes de l’alimentation de plusieurs générations.

Agriculteur, un métier transformé

Il y a un demi-siècle, la récolte était peu mécanisée et presque toutes les étapes se faisaient à la main. Aujourd’hui, sur les terres comme dans la chaîne d’emballage, les gens travaillent avec de la machinerie spécialisée. Cette évolution permet une vision de productivité en harmonie avec la nature, en pratiquant de l’agriculture raisonnée, qui tient compte du géopositionnement dans les champs et de l’écologie.

L’évolution technologique a été fulgurante, mais le métier d’agriculteur demeure toujours essentiel. Il nécessite aujourd’hui un savoir-faire multiple et des connaissances en agronomie, en ingénierie, en mécanique et en construction.

La patate est partout

Au fil des dernières décennies, elle a bien changé, la patate. Elle fait toujours partie des grands classiques qu’on aime, mais elle s’est raffinée à travers des recettes originales et créatives. À bien y penser, il est difficile d’imaginer notre alimentation sans la patate. Enlevez-la de nos assiettes et les repas tombent à plat. Plus de pâtés chinois, de poutines, de tourtières, de gratins dauphinois, de gnocchis, de chips, de frites, de potages onctueux, de salades de patates et de beignets aux patates. Quand on y pense, la vie serait vraiment plate sans patate!

Allons à la cabane!

Au Québec, ce sont 235 producteurs, 22 transformateurs, des dizaines de distributeurs et 860 cantiniers qui dédient leur vie à la patate. Ensemble, ils font vivre une industrie vitale pour le Québec en générant des milliers d’emplois.

Saviez-vous que le Québec est le seul endroit au monde où il y a des «cabanes à patates», ces petites cantines sans prétention, qui se dressent le long des routes ? Il y en a une dans chaque village, et c’est une tradition de s’y arrêter pour casser la croûte en suivant la bonne odeur de patate frite fraîche. Il faut bien se gâter de temps en temps !

Au Québec, plus de 80 % des pommes de terre qu’on trouve sur le marché sont cultivées sur le territoire. Ce sont près de 43 000 acres de terres qui sont réservées exclusivement à sa production. En moyenne, 1,2 milliard de livres de pommes de terre du Québec se retrouvent dans nos assiettes chaque année, soit plus de 15 000 000 de patates!